smowtion

La nouvelle carte du jeu politique des illuminati

Posted by ANASSITAS CODE | Posted in | Posted on 10:00

La nouvelle carte du jeu politique

Les élections présidentielles françaises de 2002 ont révélé une nouvelle carte du jeu politique, dont les vraies frontières ne sont plus entre la droite et la gauche, mais entre la collaboration et l'opposition au nouvel ordre économique.

Les nouvelles frontières du jeu politique
Les vraies frontières du jeu politique ne sont plus entre la droite ou la gauche, mais entre la collaboration ou l'opposition à la mondialisation néo-libérale, à la marchandisation du monde, à la primauté de l'économie sur l'homme et l'environnement.
Depuis quelques années, l'échiquier politique compte 3 camps: le Bleu, le Rouge, et le Gris  (couleur idéale pour symboliser la "pensée unique").
Lionel Jospin et Jacques Chirac représentaient en réalité le même camp: celui du "Gris". Les électeurs l'avaient bien compris, lorsqu'ils disaient ne plus percevoir la différence entre les programmes de l'un et de l'autre.
Le but des Maitres du Monde est de confiner le débat et le choix politique à l'intérieur de la zone grise, afin que les électeurs n'aient le choix qu'entre le gris et le gris... Ou bien entre le gris et une alternative extrême, inacceptable par la majorité, ce qui revient encore à une victoire du gris.
 
Jospin et le PS ont trahi leurs électeurs
En choisissant le camp de la mondialisation, en donnant la priorité à l'économie et non à l'homme, en abandonnant les quartiers populaires à la violence urbaine, en étant indifférent au sort des sinistrés de la Somme ou de Toulouse, en autorisant les cultures d'OGM, en saisissant le prétexte du 11 Septembre pour adopter des mesures anticonstitutionnelles de réduction des libertés publiques, en laissant se développer la précarité, en autorisant la flexibilité (déguisée en "loi sur les 35 heures"), en autorisant à nouveau le travail de nuit des femmes (interdit depuis 1897), en privatisant plus qu'aucun gouvernement auparavant et en annonçant la future privatisation d'EDF, Lionel Jospin et les Enarques du PS ont trahi leurs électeurs et ont été sanctionnés par une défaite cinglante.
Pendant sa campagne, Lionel Jospin avait été très clair sur sa conversion au libéralisme: "Je suis socialiste d'inspiration, mais le projet que je propose au pays n'est pas un projet socialiste. Il est une synthèse de ce qui est nécessaire aujourd'hui, c'est-à-dire la modernité. Il faut épouser son temps". Cette déclaration de Jospin est tout à fait caractéristique de la "pensée unique", qui évite le débat démocratique en présentant la mondialisation comme seul choix possible pour accéder à une "modernité" floue, dont on oublie toujours de préciser le contenu et les conséquences humaines ou environnementales.
En allant chercher son inspiration au Forum de Davos et auprès des multinationales, le Parti Socialiste a commis la même erreur, la même trahison que celle qui lui avait déjà valu une défaite cuisante en 1993, lorsque la droite avait remporté 80% des sièges à l'Assemblée.
Lionel Jospin a été éliminé avec 16,2% des voix, contre 16,8% pour Jean-Marie Le Pen et 19,8% pour Jacques Chirac. Il a donc manqué moins de 1% des voix à Lionel Jospin pour être présent au second tour.
Si il n'avait pas trahi ses électeurs, Lionel Jospin serait arrivé largement en tête, en réunissant une grande partie des 22% de suffrages qui sont allées aux candidats de l'écologie, de la gauche citoyenne ou de la gauche radicale: Arlette Laguiller (5,7%), Olivier Besancenot (4,3%), Jean-Pierre Chevènement (5,3%), Noel Mamère (5,2%), Christiane Taubira (2,3%), sans oublier les 3,4% de votes blancs, et les nombreux électeurs de gauche qui ont choisi l'abstention.
 
Un rejet massif de la "pensée unique" et du nouvel ordre économique
En France, depuis 1978, tous les gouvernements sortants sans exception ont été battus dès la première élection. Tous ces gouvernements ont été les serviteurs des multinationales et du nouvel ordre économique, et tous ont été sanctionnés par les électeurs. Lionel Jospin n'a pas fait exception à la règle.
Les candidats qui ont réalisé des scores décevants à cette élection sont tous des défenseurs implicites ou explicites de la mondialisation ultra-libérale, tandis que les candidats qui réalisent un bon score étaient tous critiques vis à vis du nouvel ordre économique.
La vraie surprise de l'élection présidentielle de 2002 n'est pas que Jean-Marie Le Pen ait obtenu 17% des voix (il obtenait déjà 15% en 1995), mais plutôt que Lionel Jospin ait obtenu un score trop faible pour être présent au second tour.
Murés dans leur autisme, les énarques du PS n'ont rien compris et rien vu venir. L'explication de leur échec est à rechercher dans ce qui est le véritable événement de cette élection: pris dans leur ensemble, les candidats opposées à la "pensée unique" sont devenus majoritaires, avec le soutien de 56% des électeurs. Si on tient compte des abstentions et les votes blancs, les partis de la "pensée unique" ne représentent plus qu'un tiers des Français.

Une révolte de la France "d'en-bas"
Il est souhaitable que ce séisme politique soit l'occasion d'une prise de conscience de la part des démocrates. Ils doivent impérativement comprendre que le moteur de l'extrême-droite est qu'elle dénonce de vrais problèmes. Son discours est en phase avec ce que vivent les électeurs dans leur vie quotidienne. Jean-Marie Le Pen fait vibrer des cordes sensibles, à savoir toutes les misères et les souffrances accumulées depuis 20 ans par les victimes et les exploités du nouvel ordre économique. Mais en politique, il ne suffit pas seulement de dénoncer de vrais problèmes, il faut aussi proposer de vraies solutions, et surtout, être sincèrement respectueux de la démocratie.
Il reste que ces élections expriment une véritable révolte de la France "d'en-bas" vis à vis des élites gouvernantes. Pendant la campagne, plusieurs candidats ont reçu des insultes, des crachats, ou du ketchup (sur Lionel Jospin, pour "ajouter un peu de rouge" à sa politique, selon l'auteur de l'acte). Le mécontentement accumulé et le sentiment de défiance vis à vis des élites dirigeantes est si général et si profond que la situation en France peut être qualifiée de pré-insurrectionnelle.
 

Jacques Chirac a été réélu, mais avec une base électorale initiale inférieure à 20%, et donc une faible légitimité politique. La large majorité obtenue par son parti aux législatives doit être relativisée en raison d'un taux d'abstention record de 36%, encore plus fort qu'au premier tour des présidentielles qui était déjà un record.






Paris en Mai 1968



Jean-Pierre Raffarin, le nouveau premier ministre français

Jean-Pierre Raffarin, premier ministre officiel


Alain Juppé, premier ministre de l'ombre

Peu connu du public avant sa nomination à Matignon, Jean-Pierre Raffarin est l'ancien ministre du Commerce et de l'Artisanat du gouvernement d'Alain Juppé entre 1995 et 1997. Idéologiquement, J-P. Raffarin est proche de Valéry Giscard d'Estaing, le président qui a le plus oeuvré pour la mise en place du "nouvel ordre économique" en France, de 1974 à 1981. A cette époque, J-P. Raffarin était président des Jeunes Giscardiens, et membre du Cabinet de Lionel Stoléru (ministre de Giscard). Rappelons également que 90% des ministres de Giscard appartenaient aux organisations et réseaux occultes des Maitres du Monde, en particulier la Commission Trilatérale. Dans le gouvernement Raffarin aussi, les représentant de la "pensée unique" sont largement majoritaires. Quand au véritable chef du gouvernement, qui manipule tout dans les coulisses, c'est Alain Juppé, l'Enarque-technocrate le plus impopulaire parmi des gouvernants de ces 20 dernières années.
Après sa victoire aux élections législatives, ce gouvernement dispose de 5 années sans élections. Des conditions idéales pour donner un grand coup d'accélérateur à la mise en place du nouvel ordre économique en France... Le programme prévisible a déjà été en partie annoncé:
- baisses d'impôts favorisant essentiellement les plus riches
- au nom de la sécurité, accroissement de la
répression policière contre le citoyen ordinaire
- privatisation d'EDF, de la Poste, et vente des dernières participations de l'état dans les anciennes entreprises publiques (France Telecom, Thomson...), à prix bradé et pour le plus grand bénéfice des investisseurs privés
- allongement de la durée de cotisation pour les retraites et réduction des prestations; création d'un système de retraite privé (fonds de pension)
- abrogation de lois de protection environnementale
- déréglementation sociale
- augmentation de la flexibilité
- remplacement progressif de la sécurité sociale par des assurances-santé privées
- ratification de nouveaux
accords multilatéraux
- régionalisation accrue afin de dissoudre encore plus le pouvoir de l'état (remplacé d'un coté par l'Europe, et de l'autre par des pouvoirs régionaux plus influençables par les lobbies économiques ou la corruption, et plus abrités du regard des médias).
Sur le plan de l'économie et de la politique intérieure, Jean-Pierre Rafarin se situe comme ses prédécesseurs dans une logique inspirée par les intérêts des multinationales.




résultats du 1er tour des élections présidentielles
(en pourcentage des suffrages valides; les votes blancs et les abstentions ne sont pas pris en compte)
Candidats de la "pensée unique" - total: 44%
Lionel Jospin (gauche): 16,2%
Robert Hue (gauche): 3,4%
Jacques Chirac (droite): 19,8%
Alain Madelin (droite ultra-libérale): 3,9%
Christine Boutin (droite): 1,2%
Candidats opposés à la "pensée unique" - total: 56%
Arlette Laguiller (extrême gauche): 5,7%
Olivier Besancenot (extrême gauche): 4,3%
Jean-Pierre Chevènement (gauche citoyenne): 5,3%
Christiane Taubira (gauche): 2,3%
Noel Mamère (écologiste): 5,2%
Corinne Lepage (écologiste): 1,9%
François Bayrou (centre-droite): 6,8%
Jean Saint-Josse (chasseurs-pècheurs): 4,2%
Jean-Marie Le Pen (extrême droite): 16,8%
Bruno Mégret (extrême droite): 2,3%

2 autres chiffres pour comprendre ces élections:
Taux d'abstention: 28,5% (un record pour des élections présidentielles)
Votes blancs ou nuls: 3,4% (soit 1 million de votes, un record aussi !)
 
résultats du 2è tour des présidentielles
Jacques Chirac (droite): 82,2%
Jean-Marie Le Pen (extrême droite): 17,8%

résultats des élections législatives
Majorité:
Droite: 370 sièges
Centre-droite: 29 sièges

Opposition:
Gauche: 174 sièges
Ecologistes et indépendants: 4 sièges
Autres tendances: aucun siège
Taux d'abstention: 36%  (nouveau record !)





Le danger de l'extrême-droite

Le vrai projet de Le Pen
Jean-Marie Le Pen se définit comme "socialement à gauche, économiquement à droite, et nationalement de France", ce qui est l'exacte définition du "national-socialisme", en d'autre termes le fascisme. Le Pen utilise le même stratagème qu'Hitler ou Mussolini pour attirer à la fois les électeurs déçus par la gauche et ceux déçus par la droite lorsqu'un pays traverse une crise.
Par ailleurs, l'extrême-droite n'est pas crédible quand elle dénonce la mondialisation, car de nombreuses connexions existent entre les Maitres du Monde (CIA, grands banquiers, état-major de certaines multinationales) et les réseaux nazis. De même, les Maitres du Monde s'accommodent très bien de la présence actuelle de l'extrême-droite dans les gouvernements autrichiens et italiens. Une fois au pouvoir, l'extrême-droite ne contredit jamais les intérêts fondamentaux des puissants...
L'Histoire a montré que lorsque l'extrême droite s'empare du pouvoir, elle instaure une dictature qui ne se termine qu'après des exécutions en masse, la guerre, et la ruine totale du pays.

Danger majeur !
La constitution de la 5è république contient un article très dangereux si Le Pen était un jour élu président. Il s'agit de l'article 16, qui autorise le président à prendre les pleins pouvoirs "si la situation l'exige", ce qui est une condition floue et hautement subjective.
Autre danger: si Jean-Marie Le Pen arrive au pouvoir, il disposera de ce qu'Adolf Hitler avait rêvé de posséder: l'arme nucléaire... 
De plus, Le Pen étant ouvertement anti-américain, la France pourrait devenir une cible militaire potentielle pour les Etats-Unis, qui n'attendent peut-être que cette occasion pour anéantir définitivement la France et son esprit rebelle.

L'extrême-droite bientôt au pouvoir en France ?
Le système français de financement public des partis politiques en fonction de leur score a donné des moyens financiers nouveaux au Front National.
Par ailleurs, les élites politiques de la gauche et de la droite ne semblent toujours pas avoir compris le message des électeurs, et leur principale préoccupation demeure la même: servir au mieux les intérêts des lobbies industriels et du nouvel ordre économique.
Si les citoyens ne reprennent pas bientôt le pouvoir par l'action, l'aveuglement et le dévoiement des élites politiques amènera l'extrême-droite au pouvoir en France, aussi sûrement qu'un fruit mûr tombe de l'arbre...

Comments (0)

Enregistrer un commentaire